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FAITES CECI EN MEMOIRE DE MOI

30 mars 2013

Homélie prononcée par Benoît XVI, en la basilique Saint-Pierre, le dimanche 24 avril 2011.

Cierge pascal, montée vers Pâques au Brassus, en 2011. (Photo: Sylvie Fessard-Rivollet) 

Chers frères et sœurs !

Deux grands signes caractérisent la célébration liturgique de la Veillée Pascale. Il y a d'abord le feu qui devient lumière. La lumière du cierge pascal, qui au cours de la procession à travers l'église enveloppée dans l'obscurité de la nuit devient une vague de lumières et nous parle du Christ comme véritable étoile du matin, qui ne se couche pas éternellement - du Ressuscité en qui la lumière a vaincu les ténèbres. Le deuxième signe est l'eau. Elle rappelle, d'une part les eaux de la Mer Rouge, l'effondrement et la mort, le mystère de la croix. Ensuite cependant, elle se présente à nous comme une eau de source, comme un élément qui apporte la vie dans la sécheresse. Elle devient ainsi l'image du Sacrement du Baptême, qui nous rend participants de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

Toutefois, les grands signes de la création, la lumière et l'eau ne sont pas les seuls à faire partie de la liturgie de la Veillée Pascale. Une caractéristique absolument essentielle de la Veillée, c'est aussi le fait qu'elle nous conduit à une importante rencontre avec la parole de la Sainte Ecriture. Avant la réforme liturgique il y avait douze lectures de l'Ancien Testament et deux du Nouveau Testament. Celles du Nouveau Testament sont restées. Le nombre des lectures de l'Ancien Testament a été fixé à sept, mais, selon les situations locales, il peut aussi être réduit à trois lectures. À travers une grande vision panoramique, l'Eglise veut nous conduire, tout au long du chemin de l'histoire du salut, depuis la création, à travers l'élection et la libération d'Israël, jusqu'aux témoignages prophétiques, grâce auxquels toute cette histoire se dirige toujours plus clairement vers Jésus Christ. Dans la tradition liturgique toutes ces lectures ont été appelées prophéties. Même quand elles ne sont pas directement des annonces d'évènements futurs, elles ont un caractère prophétique, elles nous montrent le fondement profond et l'orientation de l'histoire. Elles font en sorte que la création et l'histoire laissent transparaître l'essentiel. Ainsi, elles nous prennent par la main et nous conduisent vers le Christ, elles nous montrent la vraie lumière.

Le cheminement sur les routes de la Sainte Ecriture commence, durant la Veillée Pascale, par le récit de la création. La liturgie veut nous dire par là que le récit de la création est aussi une prophétie. Il n'est pas une information sur le déroulement extérieur du devenir du cosmos et de l'homme. Les Pères de l'Eglise en étaient bien conscients. Ils n'ont pas compris ce récit comme une narration sur le déroulement des origines des choses, mais comme un renvoi à l'essentiel, au vrai principe et à la fin de notre être. Or, nous pouvons donc nous demander : mais est-il vraiment important durant la Veillée Pascale de parler aussi de la création ? Ne pourrait-on pas commencer par les évènements au cours desquels Dieu appelle l'homme, se constitue un peuple et crée son histoire avec les hommes sur la terre ? La réponse doit être : non. Omettre la création signifierait se méprendre sur l'histoire même de Dieu avec les hommes, la réduire, ne plus voir son véritable ordre de grandeur. Le rayon de l'histoire que Dieu a fondé parvient jusqu'aux origines, jusqu'à la création. Notre profession de foi commence par les paroles : « Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ». Si nous omettons ce commencement duCredo, l'histoire du salut tout entière devient trop réduite et trop petite. L'Eglise n'est pas une association quelconque qui s'occupe des besoins religieux des hommes, et qui a justement le but limité de cette association. Non, elle met l'homme en contact avec Dieu et donc avec le principe de toute chose. C'est pourquoi Dieu nous concerne comme Créateur et c'est pour cela que nous avons une responsabilité envers la création. Notre responsabilité s'étend jusqu'à la création, parce qu'elle provient du Créateur. C'est seulement parce que Dieu a tout créé qu'il peut nous donner vie et conduire notre vie. La vie dans la foi de l'Eglise n'embrasse pas seulement un domaine de sensations et de sentiments et peut-être d'obligations morales. Elle embrasse l'homme dans sa totalité, depuis ses origines et dans la perspective de l'éternité. C'est seulement parce que la création appartient à Dieu que nous pouvons nous fier à lui jusqu'au bout. Et c'est seulement parce qu'il est Créateur qu'il peut nous donner la vie pour l'éternité. La joie pour la création, la gratitude pour la création et la responsabilité à son égard sont inséparables.

Le message central du récit de la création se laisse déterminer encore plus précisément. Dans les premières paroles de son Evangile, saint Jean a résumé la signification essentielle de ce récit en cette unique phrase : « Au commencement était le Verbe ». En effet, le récit de la création que nous venons d'écouter est caractérisé par la phrase qui revient régulièrement : « Dieu dit... ». Le monde est un produit de la Parole, du Logos, comme l'exprime Jean avec un terme central de la langue grecque. « Logos » signifie « raison », « sens », « parole ». Il ne signifie pas seulement « raison », mais Raison créatrice qui parle et qui se communique elle-même. C'est une Raison qui est sens et qui crée elle-même du sens. Le récit de la création nous dit, donc, que le monde est un produit de la Raison créatrice. Et ainsi il nous dit qu'à l'origine de toutes choses il n'y avait pas ce qui est sans raison, sans liberté, mais que le principe de toutes choses est la Raison créatrice, est l'amour, est la liberté. Ici nous nous trouvons face à l'alternative ultime qui est en jeu dans le débat entre foi et incrédulité : l'irrationalité, le manque de liberté et le hasard sont-ils le principe de tout, ou bien la raison, la liberté, l'amour sont-ils le principe de l'être ? Le primat revient-il à l'irrationalité ou à la raison ? C'est là la question en dernière analyse. Comme croyants nous répondons par le récit de la création et avec Jean : à l'origine, il y a la raison. A l'origine il y a la liberté. C'est pourquoi être une personne humaine est une bonne chose. Il n'est pas exact que dans l'univers en expansion, à la fin, dans un petit coin quelconque du cosmos se forma aussi, par hasard, une certaine espèce d'être vivant, capable de raisonner et de tenter de trouver dans la création une raison ou de l'avoir en elle. Si l'homme était seulement un tel produit accidentel de l'évolution en quelque lieu à la marge de l'univers, alors sa vie serait privée de sens ou même un trouble de la nature. Non, au contraire : la raison est au commencement, la Raison créatrice, divine. Et puisqu'elle est Raison, elle a créé aussi la liberté ; et puisqu'on peut faire de la liberté un usage indu, il existe aussi ce qui est contraire à la création. C'est pourquoi une épaisse ligne obscure s'étend, pour ainsi dire, à travers la structure de l'univers et à travers la nature de l'homme. Mais malgré cette contradiction, la création comme telle demeure bonne, la vie demeure bonne, parce qu'à l'origine il y a la Raison bonne, l'amour créateur de Dieu. C'est pourquoi le monde peut être sauvé. C'est pour cela que nous pouvons et nous devons nous mettre du côté de la raison, de la liberté et de l'amour - du côté de Dieu qui nous aime tellement qu'il a souffert pour nous, afin que de sa mort puisse surgir une vie nouvelle, définitive, guérie.

Le récit vétérotestamentaire de la création, que nous avons entendu, indique clairement cet ordre des réalités. Cependant il nous fait faire encore un pas en avant. Il a structuré le processus de la création dans le cadre d'une semaine qui va vers le samedi, y trouvant son achèvement. Pour Israël, le samedi était le jour où tous pouvaient participer au repos de Dieu, où homme et animal, maître et esclave, grands et petits étaient unis dans la liberté de Dieu. Ainsi le samedi était une expression de l'alliance entre Dieu et l'homme et la création. De cette façon, la communion entre Dieu et l'homme n'apparaît pas comme quelque chose de rajouté, instauré par la suite dans un monde dont la création était déjà terminée. L'alliance, la communion entre Dieu et l'homme, est prévue au plus profond de la création. Oui, l'alliance est la raison intrinsèque de la création comme la création est le présupposé extérieur de l'alliance. Dieu a fait le monde pour qu'il y ait un lieu où il puisse communiquer son amour et d'où la réponse d'amour lui retourne. Devant Dieu, le cœur de l'homme qui lui répond est plus grand et plus important que l'immense cosmos matériel tout entier qui, certainement, nous laisse entrevoir quelque chose de la grandeur de Dieu.

A Pâques et à la suite de l'expérience pascale des chrétiens, nous devons cependant faire encore un autre pas. Le samedi est le septième jour de la semaine. Après six jours, où l'homme participe, en un certain sens, au travail de la création de Dieu, le samedi est le jour du repos. Mais dans l'Eglise naissante, quelque chose d'inouï s'est produit : à la place du samedi, du septième jour, vient le premier jour. Comme jour de l'assemblée liturgique, il est le jour de la rencontre avec Dieu par Jésus Christ qui, le premier jour, le dimanche, a rencontré les siens en tant que Ressuscité, après que ceux-ci eurent trouvé le tombeau vide. La structure de la semaine est maintenant renversée. Elle n'est plus dirigée vers le septième jour, pour y participer au repos de Dieu. Elle commence par le premier jour comme jour de la rencontre avec le Ressuscité. Cette rencontre se renouvelle sans cesse dans la célébration de l'Eucharistie, où le Seigneur vient de nouveau au milieu des siens et se donne à eux, se laisse, pour ainsi dire, toucher par eux, se met à table avec eux. Ce changement est un fait extraordinaire, si on considère que le samedi, le septième jour comme jour de la rencontre avec Dieu, est profondément enraciné dans l'Ancien Testament. Si nous nous rappelons que le parcours depuis le travail jusqu'au jour du repos correspond aussi à une logique naturelle, le caractère dramatique de ce tournant devient encore plus évident. Ce processus révolutionnaire, qui s'est vérifié tout de suite au début du développement de l'Eglise, n'est explicable que par le fait qu'en ce jour quelque chose d'inouï était arrivé. Le premier jour de la semaine était le troisième jour après la mort de Jésus. C'était le jour où il s'était montré aux siens comme le Ressuscité. Cette rencontre, en effet, avait en soi quelque chose de bouleversant. Le monde était changé. Celui qui était mort vivait d'une vie qui n'était plus menacée d'aucune mort. Une nouvelle forme de vie, une nouvelle dimension de la création, avait été inaugurée. Le premier jour, selon le récit de laGenèse, est le jour où commence la création. À présent il était devenu d'une façon nouvelle le jour de la création, il était devenu le jour de la nouvelle création. Nous célébrons le premier jour. Ainsi nous célébrons Dieu, le Créateur, et sa création. Oui, je crois en Dieu, Créateur du ciel et de la terre. Et nous célébrons le Dieu qui s'est fait homme, a souffert, est mort et a été enseveli et est ressuscité. Nous célébrons la victoire définitive du Créateur et de sa création. Nous célébrons ce jour comme origine et, en même temps, comme but de notre vie. Nous le célébrons parce qu'à présent, grâce au Ressuscité, il s'avère de façon définitive que la raison est plus forte que l'irrationnalité, la vérité plus forte que le mensonge, l'amour plus fort que la mort. Nous célébrons le premier jour parce que nous savons que la ligne obscure qui traverse la création ne demeure pas pour toujours. Nous le célébrons, parce que nous savons que maintenant ce qui est dit à la fin du récit de la création est valable définitivement : « Dieu vit tout ce qu'il avait fait : c'était très bon » (Gn 1, 31). Amen.

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30 mars 2013

SAMEDI SAINT : VEILLEE PASCALE....SYMBOLIQUE DE LA LUMIERE

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La veillée pascale s'ouvre avec le lucernaire, chant de remerciement à Dieu qui donne la lumière. Cette tradition d'origine juive symbolise aujourd'hui la victoire du Christ sur les ténèbres. 

Lorsqu'une famille ou une communauté juive se réunit pour la veillée de prière qui ouvre le Shabbat, le vendredi soir, le père ou le président de communauté commence par bénir la lampe allumée par la maîtresse de maison, en remerciant et bénissant l'Eternel qui créa la lumière. Les premiers chrétiens donnèrent un sens nouveau à cet usage en rendant grâce au Christ, lumière du monde. Par la suite le lucernaire n'est demeuré en usage dans l'Eglise d'Occident qu'au seuil de la nuit de Pâques.

 

Aujourd'hui, au début de la veillée pascale, un grand feu est allumé. Il rappelle que Dieu est lumière et feu d'amour. Le nouveau cierge pascal qui symbolise le Christ ressuscité est allumé avec une flamme provenant de ce feu. Puis la lumière est transmise à chaque fidèle.

 

C'est ensuite le début de la procession de la lumière. Le diacre tient le cierge élevé et chante : Lumen Christi, "Lumière du Christ ". Le peuple lui répond : Deo Gratias, "Nous rendons grâce à Dieu".

 

La procession pénètre dans l'Eglise obscure. Cette marche de la lumière dans la nuit manifeste la sortie des ténèbres des hommes guidés par le Christ et se guidant les uns les autres. Elle rappelle la phrase de l'Evangile de Jean où Jésus annonce : "Moi je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie". (Jean 8, 12)

30 mars 2013

QUELQUES EXPLICATIONS SUR LA FETE DE PAQUES........

Pâque juive et Pâques chrétiennes

La Pâques chrétienne trouve des racines dans la fête juive. D'ailleurs la Passion a lieu à Jérusalem où Jésus célèbre Pâque avec ses disciples, comme il le fait sûrement depuis son enfance.

La Pâque juive célèbre un événement central dans l'histoire et la foi d'Israël : l'Exode, c'est-à-dire, la sortie d'Egypte où les Hébreux étaient esclaves de Pharaon. Fête centrale du rituel juif, la pâque commémore le passage de la captivité à la liberté et la délivrance donnée par Dieu.

 Pour les juifs, la fête de Pâque ne rappelle pas seulement un souvenir, elle dit qu'aujourd'hui encore Dieu est le libérateur. "A chaque génération, chacun doit se considérer comme si lui-même était sorti d'Egypte, car il est écrit : Tu diras à ton fils : c'est à cause de ce que l'Eternel a fait pour moi, quand je sortis d'Egypte" dit la tradition rabbinique dans la Mishnah (Mishnah, Pesahim 10, 5).

 

Libération du mal et de la mort

 

Le repas pascal se prend en famille, au début du printemps, quand la nature "ressuscite" après le sommeil hivernal. Au cours de ce repas, on immole l'agneau dont le sang marque les portes des maisons des Israélites pour les protéger de la mort. La pâque juive unit un rituel pastoral (l'agneau) et un rituel agricole (le pain).

 

Les chrétiens ont reconnu dans la mort et la résurrection de Jésus l'accomplissement de ce que préfigurait la sortie d'Egypte : la libération du mal et de la mort, l'appel à la liberté et l'entrée dans la vie voulue et donnée par Dieu.

 

Pâques en questions

Que célèbre-t-on à Pâques, pourquoi Pâques n'est-elle pas à date fixe, quelle est la différence entre résurrection et réincarnation... Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur pâques.

Pâques en questions

Que célèbre-t-on à Pâques ?

 

La Pâque chrétienne célèbre le passage du Christ Jésus de la mort à la vie et la promesse que ceux qui ont été baptisés dans sa mort ressusciteront avec lui. Elle est le sommet de la vie liturgique.

 

Pourquoi Pâques n'est-elle pas à date fixe ?

 

D'abord parce que c'est toujours un dimanche. Selon des règles établies au IVe siècle, on célèbre Pâques le dimanche qui suit la pleine lune de printemps. L'équinoxe de printemps étant le 21 mars, Pâques est au plus tôt le 22 mars et au plus tard le 25 avril.

 

Pourquoi un oeuf de Pâques, un agneau ?

 

Ce sont les chrétiens d'Orient qui adoptèrent l'oeuf comme symbole religieux. Il représente le tombeau dont le Christ est sorti vivant. La tradition de l'Occident catholique veut que les oeufs distribués aux enfants soient apportés par les cloches parties à Rome le jeudi saint et revenues dans la nuit du samedi au dimanche. Ainsi s'explique leur grand silence. L'agneau pascal symbolise Jésus mis à mort.

 

Quelle est la différence entre résurrection et réincarnation ?

 

Ceux qui croient en la réincarnation pensent que nous avons plusieurs vies et que nous préparons au mieux la vie suivante, jusqu'à la réalisation de toutes nos potentialités humaines. A l'inverse, les chrétiens pensent que la vie est unique et qu'après la mort , la communion profonde que nous avons avec Dieu arrive à son accomplissement. Nous restons nous-mêmes, avec notre propre corps, mais différents, libérés des contraintes physiques, avec un corps transformé, "transfiguré". Dans cette vie éternelle, qui est le règne de l'amour, nous restons, dans la prière, en contact avec nos proches.

 

Jésus est-il vraiment sorti du tombeau ?

 

La question que tout le monde se pose ! Quand il arrive au tombeau, l'apôtre Jean voit et croit. Il le raconte. Jusqu'à son Ascension, Jésus est apparu de nombreuses fois à ses disciples. Beaucoup l'ont vu et reconnu, en ont témoigné avec force, jusqu'à en mourir. Croire en la résurrection de Jésus est un acte de foi, de confiance absolue en sa Parole et en ceux qui l'ont transmise. C'est croire que l'amour et la vie sont toujours plus forts que la mort. C'est enfin croire que, comme Jésus, nous ressusciterons après notre mort et que nous entrerons avec lui dans une autre vie.

 

 

 

 

30 mars 2013

Simplement un petit message de bienvenue à tous

Simplement un petit message de bienvenue à tous ....

Je viens de créer mon blog ce matin....pendant le tridium pascal.....le lendemain de la mort du christ en croix pour sauver les hommes de leurs péchés....ceci n'est pas un hasard.....et vous comprendrez au fil du temps, des diverses publications qui seront mises sur mon blog que le hasard n'a pas, ou plutôt plus de place dans ma vie.....

Je vous laisse car j'ai rendez vous ce matin, en tant qu'animateur, avec les confirmands de 1ère année pour la répétition de l'office de la vigile pascale....

JOYEUSES PAQUES A TOUTES ET A TOUS DANS LE CHRIST RESSUSCITE

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